Les infos du 10 mars au matin

Dernière newsletter avant le weekend

Bonjour tout le monde, c’est vendredi !

L’info

Grèves. La SNCF a annoncé que le trafic serait toujours "fortement perturbé" aujourd’hui, avec la moitié de ses TGV et 60% de ses TER supprimés. Ca ne devrait pas beaucoup s’améliorer ce weekend. Par contre, pour les Parisiens, c’est le retour à la normale côté RATP : seul le RER B reste "très perturbé".

Inflation. Le prix des couches risque d’augmenter prochainement de plus de 25%, selon le PDG de Système U. La principale raison est l’explosion du cours de la pâte à papier. Un enfant consomme en moyenne 3 800 à 4 800 couches avant l'apprentissage de la propreté, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail, avec un prix moyen compris entre 15 et 30 centimes d'euro l'unité.

Inflation 2. Les vols à l’étalage ont augmenté de 14 % dans les grandes surfaces en 2022, selon le ministère de l’Intérieur. En réaction, certains supermarchés se sont résolus à mettre des antivols sur certains produits alimentaires, notamment la viande.

Inflation 3. 38 des 40 entreprises du CAC40 ont réalisé un bénéfice net cumulé de 152 milliards d’euros, soit 15 milliards de plus qu’en 2021, une année pourtant déjà historique. Seuls Renault et Vivendi ont accusé une perte. Un chiffre sans précédent qui se traduit par de très généreux dividendes. Il s’agit malgré ça d’une bonne nouvelle pour notre économie, même s’il s’explique d’abord par l’augmentation des prix et non des volumes (merci l’inflation).

Le chiffre

44%. C’est le pourcentage de salariés français en état de détresse psychologique (dépression ou épuisement notamment), selon le cabinet Empreinte humaine. Pour 14% d’entre eux, la détresse psychologique est même qualifiée d’élevée.

International

🇺🇦 Guerre en Ukraine. Plusieurs villes ukrainiennes ont été frappées massivement hier, par 86 missiles, faisant au moins 11 morts. La Russie a expliqué qu’il s’agissait de représailles à la récente incursion sur son territoire qu'elle impute à des “saboteurs” de Kiev. Ces frappes ont une nouvelle fois privé la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, de courant pendant plusieurs heures. L'Agence internationale de l'énergie atomique a tiré la sonnette d’alarme : “À chaque fois, c’est comme si nous lancions un dé, un jour la chance va arrêter de nous sourire.” 

🇹🇭 Thaïlande. Environ 200 000 personnes ont été admises à l'hôpital cette semaine pour des problèmes de santé liés à une nouvelle vague de pollution de l'air. Les seuils d’alerte sont sans cesse dépassés dans la capitale Bangkok, qui vit dans un brouillard opaque depuis plusieurs jours, à cause des émissions des véhicules et des industries, mais aussi du brûlage des cultures.

🇹🇳 Tunisie. Le président Kaïs Saïed, qui accapare tous les pouvoirs depuis l’été 2021, a annoncé hier sa volonté de dissoudre les conseils municipaux formés en 2018 et de les remplacer par des “délégations spéciales”. Il veut profiter pour ce faire de la fin des mandats des 350 maires et conseillers municipaux fin avril.

Pour briller à la machine à café

Foot. Désavouée par plusieurs joueuses majeures du vestiaire, la sélectionneuse de l’équipe de France féminine Corinne Diacre a fini par être débarquée par la FFF. A 5 mois de la Coupe du monde organisée en Australie et en Nouvelle-Zélande, ça la fout mal.

On est bien avec nos 19° C. Ouest-France revient dans un long article sur la manière dont on se chauffait en France avant l’arrivée du chauffage centralisé. Pendant très longtemps, la cheminée à foyer ouvert était le seul moyen de se chauffer dans les maisons. “Et même avec une grosse quantité de bois, on arrivait certes à faire monter la température autour de 25 °C dans un cercle de deux à trois mètres. Mais dès qu’on s’éloignait, il ne faisait plus que 12 °C dans la pièce”, raconte un historien. La plupart du temps, une seule pièce était chauffée, la cuisine. Lors des grandes vagues de froid, on luttait carrément pour avoir des températures positives à l’intérieur. Toutes les classes sociales souffraient du froid, même les rois.