Bonjour tout le monde, bien réveillé ? Vivement les vacances d’été…
Téléphonie mobile. La France compte une nouvelle entreprise publique : Alcatel Submarine Networks (ASN), la filiale de pose de câbles sous-marins de télécoms de l’équipementier finlandais Nokia. Notre ministre de l’économie, Antoine Armand, doit signer ce matin le contrat d’acquisition de 80% du capital, ce qui coûtera 100 millions d’euros à l’État. Nokia conservera 20% du capital. Le Monde.
Défaillances d’entreprises. Le nombre de sociétés qui ont mis la clé sous la porte est remonté au plus haut, notamment à cause de la fin des aides liées à la crise du Covid. On en dénombre 66.000 sur un an, selon le cabinet Altares. Soit une hausse de près de 25% sur 12 mois glissants, précise La Tribune. Pour Le Parisien, ce record “fait craindre à terme des conséquences sur l’emploi”. Les secteurs du BTP, de la logistique et du textile-habillement sont particulièrement concernés.
🇺🇸 États-Unis. Le suspens est à son comble. L’élection présidentielle aura lieu ce mardi (= la nuit prochaine, heure française) outre-atlantique. Mais les Américains peuvent voter de manière anticipée depuis plusieurs semaines, que ce soit par correspondance ou en personne. Ils sont 78 millions, soit près d’un électeur inscrit sur trois, à avoir choisi cette option cette année. Courrier international.
🇮🇷 Iran. Une étudiante iranienne s’est dévêtue en fin de semaine dernière devant la prestigieuse université islamique Azad de Téhéran pour protester contre l’application abusive du port obligatoire du voile par les bassidjis (les miliciens islamiques volontaires). Selon l’agence Fars, elle aurait été harcelée par des agents de sécurité pour avoir porté des vêtements jugés inappropriés en classe, ce qui l’a décidée à marcher dans la rue en sous-vêtements. Elle a été arrêtée. Depuis la diffusion des images sur les réseaux sociaux, elle est devenue une icône mondiale.
Contexte : cet événement intervient environ deux ans après la révolte des femmes iraniennes, après la mort de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs et morte pendant sa garde à vue.
🇲🇩 Moldavie. La présidente pro-européenne Maia Sandu a été réélue dimanche à l’issue d’une élection présidentielle tendue sur fond de soupçons d’ingérences russes, deux semaines après la victoire du “oui” à un référendum sur l’UE. Elle a recueilli 54,9% des voix, contre 45% pour Alexandr Stoianoglo, ex-procureur soutenu par les socialistes prorusses. L’Opinion.
🇮🇳 🇵🇰 Inde-Pakistan. La pollution atmosphérique au Pakistan et en Inde a atteint des niveaux historiques ce weekend. New Delhi, la capitale indienne, se retrouve par exemple sous un épais brouillard toxique. Le nombre de particules fines y atteint 60 fois le taux recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé. Respirer revient à fumer dix cigarettes par jour. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce pic de pollution qui va durer deux à trois mois : la pratique de l’agriculture sur brûlis en cette saison, la circulation routière infernale et le froid de l’hiver qui fixe la couche de pollution. franceinfo.
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Prix littéraires. Le prix Goncourt 2024 a été attribué hier à Kamel Daoud, pour son livre Houris (Gallimard). Il est le premier Algérien lauréat du Goncourt. Son livre est toutefois interdit dans son pays. Le roman transgresse un article de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui interdit l’évocation des “blessures de la tragédie nationale”, expression désignant la guerre civile qui opposa, de 1992 à 2002, des groupes islamistes à l’armée algérienne, et fit entre 60.000 et 200.000 morts. Or Houris place en son cœur cette “décennie noire”. Dans le même temps, le prix Renaudot a été décerné à Gaël Faye pour Jacaranda (Grasset). Ce livre revient sur la vie au Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. Le Monde.
Des cailloux de compagnie. En Chine, une nouvelle tendance a émergé chez les jeunes… celle d’adopter des cailloux de compagnie, raconte Courrier international. Ils tiennent le rôle d’animal de compagnie. Leurs “maîtres” se plaisent à dessiner sur ces galets un nez, une bouche et des oreilles, puis à leur coller des yeux, avant de les installer dans une sorte de petit nid. On leur donne même un prénom et une date de naissance. Les réseaux sociaux comme Weibo ou Xiaohongshu sont inondés de photos et de récits où les gens partagent les histoires de leurs pierres.